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Arrêt de la production par les bijoutiers

Le Groupement Professionnel de la Bijouterie, relevant de la CONECT annonce, jeudi, "l'arrêt de la production par les industriels et artisans bijoutiers, jusqu'au déblocage des quantités d'or confisquées par les services administratifs, dans certains cas depuis plus de 3 ans et ce malgré la vérification de la régularité de leur situation".

Cette décision intervient suite aux mouvements de protestation organisés, par le Groupement , lundi 11 février à Sfax et mercredi 13 février à la Kasbah à Tunis.

Le Groupement attire l'attention des autorités concernées sur "la nécessité de mettre fin immédiatement aux accusations précipitées et non fondées de corruption lancées à l'encontre des professionnels et aux campagnes de dénigrement de la profession à travers les médias et les réseaux sociaux".
Il rejette la confusion souvent faite entre les bijoutiers travaillant dans le cadre légal et assumant un important rôle économique et social et les contrebandiers qui nuisent aux intérêts des professionnels et aussi à ceux des citoyens .

Le Groupement Professionnel des Bijoutiers relève qu'il tient au respect de la loi, de la part de toutes les parties et rappelle l'importance que le contrôle soit assuré dans le respect total des professionnels et en présence des parties compétentes, en l'occurrence les représentants de la Direction de contrôle des bijoux et " l'amine de la bijouterie".

Aussi, le Groupement insiste sur l'inadaptation des décrets du 9 mai et du 1er août 2006 et du 7 octobre 2008 à la réalité du secteur, l'impossibilité de leur application et l'urgence de la promulgation d'un nouveau cadre juridique réorganisant la profession et ce en étroite concertation avec les structures professionnelles. L'objectif pour lui, est que "le secteur de la bijouterie assume un rôle dynamique dans la création de nouveaux projets et postes d'emplois et contribue à la promotion du tourisme et la diversification des exportations".

Les bijoutiers au gouvernorat de Sfax ont entamé, le lundi 11 février, une grève ouverte pour dénoncer "les perquisitions, fouilles aléatoires et saisie de leurs produits" par les services douaniers.

La grève est observée suite à l’appel du groupement professionnel de la bijouterie de Sfax, relevant de la CONECT.

(Source: TAP)